Gegard Mousasi critique vivement le PFL pour son manque de communication et son refus de le programmer depuis l’achat de Bellator

Gegard Mousasi : Le combat continue en dehors de l’octogone

Si Gegard Mousasi pouvait envoyer un message au monde des sports de combat en ce moment, c’est qu’il n’est pas à la retraite malgré le fait qu’il n’ait pas combattu depuis près d’un an.

Sa dernière apparition a eu lieu au Bellator en mai 2024, où il a perdu une décision contre Fabian Edwards, mais il attend avec impatience sa chance de concourir à nouveau. Malheureusement, Mousasi dit qu’après l’acquisition de Bellator par le PFL, il a été mis sur la touche sans aucune indication claire de quand il pourrait être programmé pour un combat, et il est frustré par le manque de communication.

“Le problème, c’est que nous ne pouvons pas les contacter,” a dit Mousasi à Pronostic-MMA. “Ils refusent de nous répondre. J’ai été à l’entraînement, j’ai été prêt. Mais comme je l’ai dit, ils ne me promeuvent pas, ou les gens pensent que je suis à la retraite en fait. Les gens ne savent même pas. Après mon combat, Fabian Edwards a combattu deux fois, et depuis, ils ne nous parlent même pas. Je sais que j’ai un contrat avec eux. Je sais qu’ils sont obligés de me donner ces combats. J’attends simplement et je ne sais pas. J’attends, que puis-je faire ?

“J’ai essayé de combattre Derek Brunson [en Arabie Saoudite]. Mais ils ont dit, ‘Vous voulez combattre ?’ et j’ai dit, ‘Oui, donnez-moi un combat,’ mais je n’ai plus eu de nouvelles d’eux.”

L’après-acquisition : un avenir incertain pour Mousasi

Lorsque l’accord s’est conclu pour que le PFL acquière Bellator de Paramount, le co-fondateur de la société, Donn Davis, a déclaré que la promotion avait l’intention de conserver l’ensemble du roster des combattants, avec l’espoir que même les cadres et les membres de l’équipe en coulisses fassent la transition.

De nombreuses personnes clés ont déménagé dans le cadre de l’acquisition, y compris le matchmaker de Bellator, Mike Kogan, ainsi que des membres du personnel des relations publiques, mais un certain nombre de combattants ont finalement été libérés. Mousasi prétend qu’on lui a dit qu’au moins tous les top 10 de chaque division feraient le mouvement de Bellator au PFL, et il se qualifiait définitivement en tant qu’ancien champion des poids moyens qui était à seulement deux combats de conserver la ceinture.

Mousasi promet qu’il a fait plusieurs tentatives pour être programmé sur l’une des prochaines cartes de combat du Bellator, mais en vain. Il croit qu’au moins une partie de la raison se résume au chèque de paie contractuellement obligé qu’il doit gagner.

Les défis du dialogue et les attentes financières

“Mon manager a essayé de les contacter, rien,” a dit Mousasi. “J’ai essayé de contacter Mike [Kogan] parce que c’est le seul gars que je connais, et je n’ai pas vraiment eu de réponse de sa part non plus. Peut-être, la politique, ils essaient de me forcer à accepter des chèques de paie moindres, mais je sais que d’autres combattants reçoivent le même montant et ils ont déjà combattu. Pour une raison quelconque, ils ne veulent pas me donner de combat.

“J’ai parlé à Mike Kogan, il a suggéré, ‘Eh bien, vous gagnez trop d’argent.’ Il a dit, ‘Je vous rappellerai après leur avoir parlé parce qu’ils ne peuvent pas vous laisser pendre comme ça.’ Je n’ai pas eu de nouvelles de lui non plus.”

Les promesses non tenues et le combat pour la visibilité

Depuis la combinaison des rosters, Davis a déclaré que sa nouvelle entreprise ne concourrait plus pour la place de n°2 derrière l’UFC en tant que première promotion dans les sports de combat. Au lieu de cela, Davis préfère utiliser le terme de “co-leader” lorsqu’il s’adresse à la position du PFL avec l’UFC.

Mousasi est catégoriquement en désaccord avec cette déclaration, du moins basée sur son expérience jusqu’à présent.

En attente d’une résolution et de respect

“Le problème, c’est qu’ils veulent être la société n°2, mais ils n’agissent pas comme telle,” a dit Mousasi. “Je leur ai dit au moins de dire ce que vous voulez faire de moi pour que je puisse continuer ma vie. Quoi que je veuille faire de ma carrière, pour que je puisse continuer. Ils ne me laissent même pas leur parler. C’est le problème. Ils ne vous laissent pas savoir, ‘Nous allons faire ceci, nous allons faire cela.’ Nous leur envoyons des e-mails, ils ne répondent pas.

L’affaire Gefard Mousasi souligne une réalité souvent sombre dans le monde des sports de combat: tout ne se joue pas uniquement dans l’octogone. À travers les récits de Mousasi, nous sommes témoins de la complexité des relations entre les combattants et les promotions, et comment parfois, des carrières exceptionnelles sont mises en attente, non pas par manque de talent, mais par des manœuvres bureaucratiques et financières. Mousasi, un combattant de classe mondiale et un véritable guerrier dans l’âme, mérite non seulement de retourner au combat mais aussi une clarté et un respect qui semblent lui avoir été inégalement refusés. Tout comme dans l’octogone, la persévérance face à l’adversité définit souvent les plus grands champions. Il reste à espérer que Mousasi trouvera une issue favorable à cette impasse avec le PFL, et qu’il pourra continuer à inspirer les fans avec sa technique impeccable et son esprit de combattant indomptable.

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